
Tous on fait le constat que la société de l’internet est exposée de manière permanente à des risques. Ils ont comme nom arnaque, espionnage etc. et constituent une sérieuse menace pour la sécurité des personnes et des Etats. Tant qu’on est connecté à d’autres réseaux, on n’est loin d’être hors d’atteinte, disent d’une même voix les participants.
L’ancien ambassadeur sénégalais Silcarneyni Guèye constate que les citoyens sont peu sensibilisés sur les dangers avec internet. « Les gens ne savent pas où mettre les pieds quand ils rentrent dans internet, explique-t-il. Toutes vos données sont stockées quelque part, vous ne savez pas où. Et toutes vos données ne vous appartiennent pas, appartiennent au fournisseur qui peut en faire ce qu’il veut, avertit celui qui a dernièrement servi aux Iles du Cap Vert. Donc, il n’y a plus de confidentialité. Vos données peuvent être vendues, conclut l’ambassadeur ».
L’expert en communication d’influence et de contre-influence et professeur associé à ‘Ecole de Guerre Economique de Paris (EGE) est d’avis qu’il n’existe pas encore de transition numérique. Tant que les citoyens ne savent pas utiliser tous les avantages qu’offre le réseau des réseaux, François Jeanne Beylot estime que nous n’en sommes encore qu’à une évolution technologique.
Comment se mettre à l’abri des risques ? Se demande-t-il ? Peut-être, en prenant l’option de se déconnecter totalement d’internet. C’est ce que compte faire le Brésil non sans entraves, selon monsieur Beylot.
Les participants à cet atelier ont plaidé pour une mutualisation des actions dans la lutte contre l’insécurité sur internet. Ils ont également appelé les Etats africains à asseoir une véritable politique de sensibilisation dans ce sens.